4 mars 2009

Réflexions autour de la dette de la France

Les économistes tablent sur une dette française proche de 80% du PIB en 2010, avec un déficit dépassant largement les 100 milliards, les fourchetttes que l'on a pu lire dans la presse ces derniers jours allant de 104 à 125 Mrd€. Et oui, nous parlons bien en Euros... et pas en anciens francs ! Du coup, le premier ministre fait des effets de style en déclarant, comme pour minimiser la chose : "l'horizon de l'équilibre budgétaire s'éloigne". "Léger" euphémisme ! Avec ces chiffres vertigineux, car on a du mal à se représenter à quel point la somme est colossale, on atteind les 22.000 € de dette par français, tous revenus confondus. C'est à dire ce qu'un salarié au SMIC gagne en 2 ans environ... Ce n'est pourtant pas les promesses de réforme et de réductions de la dette qui ont manqué durant la campagne présidentielle, y compris par le gagnant qui a pris la tête du pays. A ce rythme, les cadeaux fiscaux de début de campagne semblent bien dérisoires, mais plus mal venus encore qu'à l'époque où ils ont fleuri.

Voilà pour le constat. La solution, personne ne la connait, et la sortie du tunel non plus. Mais tout va bien car Standard&Poor continue de noter la France "AAA", notamment car elle engagée dans la voie des réformes (sic). Jusque là tout va bien, continuons à dépenser un argent que nous n'avons pas, car tant que c'est l'Etat qui le dépense, nous ne risquons pas à titre personnel d'être mis en faillite. C'est surement pour cela que tout le monde se fiche pas mal du montant de la dette, à l'exception de Bruxelles...

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