*vélorution une autre association du vélo à Paris
Je suis effectivement allé vendredi soir à l'AG des dérailleurs de Clamart. J'y ai rencontré des "passionnés" et appris, notamment, plein d’éléments sur la notion de « zone rencontre » qui n’a rien à voir avec le « speed dating » comme son nom ne l’indique pas. En quelques mots, je vous livre l’idée :
Le 30 juillet 2008, un décret intégrait la notion de " zone rencontre " au Code de la route. Le concept de "zone de rencontre" définit un espace, situé en agglomération, au sein duquel le piéton est prioritaire et n'a pas obligation de circuler sur les trottoirs. La vitesse des véhicules motorisés est limitée à 20km/h et le double sens cycliste est de règle lorsque ces zones sont des chaussées à sens unique. Ce concept introduit également des principes fondamentaux en termes de circulation douce en ville :
- La prudence de l'usager le plus "fort" et donc potentiellement dangereux à l'égard de l'usager le plus faible, le plus vulnérable.
- Le partage de l'espace public : la voiture ne règne plus sur le territoire urbain. La rue est l'espace de tous où le respect se veut le maître-mot de la meilleure cohabitation.
Jusqu'à présent la limitation de vitesse maximale en France était de 30km/h. Un arrêté publié le 7 novembre 2008 au JO a donc rendu officiels les deux nouveaux panneaux de signalisation délimitant les "zones de rencontres".
Ainsi, le Code de la route s'adaptent peu à peu aux particularités de circulation de la rue… mais à quand un Code de la rue qui garantisse la sécurité du plus faible et systématise la vigilance chez le plus fort ?
Des villes comme Chambéry, Bordeaux, Metz en France et Bruxelles en Belgique ont déjà leur Code de la rue.
Espérons que Clamart soit la prochaine !
Enfin, j’ai pu discuter avec le représentant de «Vélocip’aide », l’association dont je parle dans un précédent message, qui propose à des SDF un cadre structurant dans lequel ils ont pour objectif de réparer des vélos. Une première belle victoire : un SDF qui, suite à cette expérience, a pu sortir de la rue et démarrer une formation avec un nouveau métier à la clef.
Chapeau à Vélocip’aide ! Et surtout si cette association vous intéresse, n’hésitez pas à les contacter ils ont besoin de soutien ! Quelques élus de quelques villes des hauts de seine ont apparemment déjà manifestés un début d’intérêt (sauf, il semblerait, Levallois , ah?) mais il faut continuer. Avec les dérailleurs de Clamart, en tout cas, je vais y travailler de mon côté !
