2ème vie des médicaments : l'incinérateur, boite comprise...

Profitant d'un grand rangement durant le long week end, nous avons porté quelques boites de médicaments entamées et périmées chez le pharmacien. Il n'est plus nécessaire d'apporter celles que nous n'avons pas terminées et qui ne sont pas périmées puisque maintenant, grâce à une lumineuse idée de notre gouvernance, les associations ne peuvent plus les récupérer pour ceux qui en ont besoin. Principe de précaution parait-il. J'aurais pu donner mes vitamines K que l'on donne aux BB quand ils sont allaités maintenant que je n'allaite plus, par exemple. Mais non, ce peut être dangereux, malgré le conditionnement en pipette à l'unité, sous verre et scellé. Je dis donc soutien à l'industrie pharmaceutique pour produire encore plus. Et tant pis pour ceux qui en avaient besoin, tant pis pour le trou de la sécu, et tant pis encore plus pour ceux qui n'ont pas le bénéfice de la CMU.

Quant aux boites que nous avons données, la pharmacienne me dit que maintenant, il n'y a plus aucun tri effectué. Avant, les boites en carton étaient isolées du reste, pour être recyclées. C'est maintenant terminé. Tout est incinéré en bloc. Vive le Grenelle de l'environnement qui fait semblant de nous apprendre à bien nous comporter comme des écocitoyens, de toutes façons, d'un autre côté, on pond des règles qui vont à l'encontre de tout bon sens... Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ! Avec le tri, on aurait pu créer des emplois. Peut être pas assez opur que l'on puisse en faire de grandes annonces au JT. Quant à l'incinération, après les résidus de médicaments dans l'eau - vous savez, l'aspirine, les antidépresseurs, les hormones liées à la prise de pilule... voilà les résidus dans l'air. Respirez, c'est pollué...